Mieke Campforts
Comment êtes-vous arrivée chez Umicore ?
Au cours de mes études d’ingénieur, un sujet de thèse d’Umicore sur le « freeze lining » a attiré mon attention. En guise de préparation, j’ai d’abord travaillé pendant un mois comme étudiante auprès de CRD pour construire un dispositif d’essai à cet effet. Après avoir terminé ma thèse, un collègue m’a demandé de faire un doctorat sur le même sujet, en raison des nombreuses recherches restant à réaliser dans ce domaine. Au départ, j’avais l’intention de demander une bourse, mais comme je ne l’ai pas obtenue, c’est Umicore qui a financé mon doctorat. Par la suite, j’ai eu la possibilité de commencer à travailler chez Umicore. Le point positif est que tout au long de ce processus, j’ai eu l’occasion de me familiariser avec CRD et, avec le recul, j’ai pu m’y construire un réseau intéressant en tant qu’étudiante.
Pouvez-vous décrire votre fonction actuelle chez Umicore ?
En tant que métallurgiste, je travaille dans le département de recherche et d’innovation à Hoboken, où nous nous occupons de divers projets à long terme pour le site. Mon rôle consiste à traduire le processus élaboré par CRD en ingénierie, afin de concevoir de nouveaux processus et installations robustes. J’ai également une expérience opérationnelle : j’ai par exemple été manager de la raffinerie de plomb et j’ai également suivi certaines questions opérationnelles dans le cadre de mon travail de prévention. Cela me permet d’apporter une contribution opérationnelle à un stade précoce de projets, afin de déterminer si certaines choses sont réalisables ou non et la meilleure façon d’aborder la situation.
Qu’est-ce qui vous plaît dans votre travail ?
Tout d’abord, j’aime travailler dans le domaine de la métallurgie. Connaître le fonctionnement de la nature me passionne, tout comme la capacité à ramener à l’essentiel des questions complexes souvent difficiles à expliquer.
J’aime aussi rendre certains sujets accessibles des opérateurs, ingénieurs et de la direction. J’aime être « l’araignée métallurgique dans la toile » et relier toutes ces personnes entre elles. J’essaie de rendre la chimie accessible, même pour ceux qui ont moins d’affinités avec elle, et de leur donner suffisamment d’informations pour les aider à mieux faire leur travail.
Pourquoi aimez-vous travailler chez Umicore ?
J’aime travailler chez Umicore en raison de la pertinence de l’entreprise pour la société. Après tout, les ingénieurs suivent une formation très technique, mais il est important à mes yeux de pouvoir utiliser ces connaissances pour aider à trouver des solutions à des problèmes concrets tels que la pénurie de matières premières ou la réduction de nos émissions de CO2. J’aime aussi appliquer mes connaissances pour rendre, par exemple, le travail de mes collègues plus sûr et plus efficace. J’aime créer de la valeur ajoutée pour la société et améliorer ainsi la vie des gens.
Qu’est-ce qui vous motive dans votre travail ?
Je tire beaucoup de plaisir des petites choses, comme le fait d’être en compagnie des collègues au bureau. Même si nous travaillons dur, cela ne nous empêche pas de prendre le temps de rire ou d’être attentifs à ce que font les autres. D’un autre côté, il est également agréable d’aborder les choses de manière efficace, de faire avancer les choses et de résoudre les problèmes. J’apprécie aussi ne pas toujours être obligée de suivre un chemin prédéfini et d’avoir la possibilité de sortir des sentiers battus.
Pouvez-vous expliquer ce qui, jusqu’à présent, a été un point fort de votre fonction ou votre carrière chez Umicore ?
J’ai changé de poste environ cinq fois au cours de ma carrière et j’aime voir que j’ai accompli de grandes choses à chaque endroit. Citons par exemple chez CRD le projet visant à empêcher la perte de rhodium par le biais de scories dans le haut fourneau, mais aussi et surtout le projet upgreat ! à la fonderie. J’ai également trouvé très utile de superviser un certain nombre de doctorats au cours de cette période, et j’apprécie croiser encore régulièrement ces mêmes collègues. À la raffinerie de plomb, j’ai travaillé dur pour rendre le processus aussi transparent que possible pour les opérateurs et les coaches, afin de rendre le travail plus efficace et moins intensif en termes de main-d’œuvre. Pour terminer, dans le domaine de la prévention, j’étais un maillon de l’équipe chargée de mettre en œuvre les nouvelles normes de sécurité des processus.
Des conseils pour les nouveaux venus ?
Veillez à aimer votre travail, à avoir le sentiment de faire un travail utile et à ce que vos valeurs personnelles correspondent à celles de votre employeur. Il n’y a aucune raison d’être malheureux dans son travail, car les possibilités sont nombreuses. Commencez à chercher ce qui vous rend heureux dans un emploi, expérimentez et poursuivez votre rêve. De cette façon, vous vous rendrez chaque jour au travail avec envie.
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