Tijl Crivits

Comment êtes-vous arrivée chez Umicore ?

Lorsque, au cours de ma troisième année de bachelier, je n’ai pas réussi à obtenir le stage international pour lequel j’avais postulé, j’ai demandé à un professeur quelles étaient les possibilités intéressantes qui s’offraient à moi en Belgique. Il m’a emmené chez Umicore pour une visite de l’entreprise et un test en laboratoire avec des fours pyrométallurgiques où je pouvais introduire des déchets électroniques. J’ai été immédiatement convaincu. Je suis depuis lors toujours resté en contact avec Umicore. Deux ans plus tard, j’y ai fait mon mémoire de maîtrise et, par l’intermédiaire de l’entreprise, j’ai eu l’occasion d’aller en Australie pour faire un doctorat à l’université du Queensland. Finalement, lorsque j’en ai eu assez du monde universitaire, c’est assez logiquement que j’ai commencé à travailler dans le domaine de la pyrométallurgie au sein du département R&D d’Umicore à Olen.

Pouvez-vous décrire votre fonction actuelle chez Umicore ?

Après avoir travaillé trois ans dans la pyrométallurgie, j’avais envie d’autre chose, qui reste technique toutefois. Un poste lié aux processus des batteries dans le département RBM a alors éveillé mon intérêt : certains de ces processus nécessitent également des températures élevées, et donc des fours. Mon expérience dans ce domaine m’a donc été utile. C’est ainsi que je suis arrivé à mon poste actuel. Mon travail consiste à examiner les processus à haute température pour voir où des améliorations peuvent être apportées, à la fois en termes de technologie et d’optimisation des processus. En effet, la demande dans l’industrie des batteries augmente de manière exponentielle, ce qui implique que nous devons nous développer, tout en réduisant les coûts autant que possible. Je dois donc, d’une part, prouver que les idées que nous avons initialement sont techniquement possibles et, d’autre part, faire le lien avec l’ingénierie pour les mettre en œuvre.

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre travail ?

C’est sans aucun doute l’impact qu’il permet d’avoir. L’histoire des batteries est une histoire d’expansion. Avec chaque idée que vous pouvez mettre en œuvre, vous contribuez non seulement aux résultats de l’entreprise, mais aussi à la société. Ce qui permet à la transition verte à laquelle nous aspirons de prendre de plus en plus forme.

Pourquoi aimez-vous travailler chez Umicore ?

Pour moi, c’est la vision du monde de l’entreprise. De nombreuses entreprises prennent à l’heure actuelle le train de la durabilité et de la transition vers une économie verte, mais Umicore a été un pionnier dans ce domaine, et ce, depuis plus de 20 ans. Au début d’une carrière, je pense personnellement qu’il est préférable de choisir un travail qui contribue à la société. C’était et c’est toujours ce qui m’a poussé à choisir une entreprise comme Umicore.

Qu’est-ce qui vous motive dans votre travail ?

Surtout les conversations avec les collègues, les bavardages et les rires. L’atmosphère au sein de l’équipe s’apparente davantage à celle d’une start-up au sein d’une grande entreprise comme Umicore. Beaucoup de collègues ont commencé en même temps que moi et c’est ensemble que nous avons fait du département ce qu’il est aujourd’hui, avec toutes les difficultés que cela comporte. C’est cette atmosphère et ce sentiment d’appartenance que j’attends chaque jour avec impatience.

Pouvez-vous expliquer ce qui, jusqu’à présent, a été un point fort de votre fonction ou votre carrière chez Umicore ?

Tout d’abord, je suis incroyablement fier de l’impact considérable de mon équipe sur les résultats de l’entreprise. En tant qu’étudiant, je n’aurais jamais imaginé jouer un rôle aussi important dans des projets à plusieurs milliards.

En outre, la première fois que j’ai supervisé moi-même un doctorant a également été un moment fort. Pouvoir guider des personnes qui suivent le même domaine d’études, dans la même université que vous, sur le chemin que vous avez vous-même emprunté, est exceptionnel. Le fait de pouvoir redonner à quelqu’un d’autre les opportunités que vous avez eues, surtout lorsque vous voyez les personnes évoluer dans leur rôle, est incroyable. Mais lorsque je vois qu’un nouveau collègue que j’ai supervisé commence à faire des choses de manière indépendante et contribue à l’organisation, j’en tire une grande satisfaction.  

Des conseils pour les nouveaux venus ?

Pour cela, j’aimerais citer le slogan de l’UGent : « Osez penser ». Mais aussi : Osez agir. Osez poser des questions. Osez vous affirmer. Osez naviguer à contre-courant. Osez relever des défis. En tant qu’étudiant, on pense souvent - avec naïveté - que les gens d’une entreprise comme Umicore savent déjà tout. Parfois, cependant, certains mythes surgissent sur le lieu de travail, certaines hypothèses sont partagées par tout le monde. Lorsqu’elles sont remises en question, personne n’est en mesure d’en démontrer l’origine.  C’est ainsi que de nouvelles idées voient souvent le jour.