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Le stockage des déchets radioactifs à Olen est bien contrôlé

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Le 9 décembre 2020, la chaîne de télévision belge RTBF a publié un article faisant référence à un documentaire datant du même jour sur les niveaux élevés de radioactivité mesurés par Greenpeace sur le site d’Umicore à Olen. Bien que l’article de la RTBF suggère le contraire, Umicore confirme que le stockage des déchets radioactifs historiques près du site d’Olen est sous contrôle et ne pose pas de risque pour la santé ou pour l’environnement. Une coopération proactive et constructive entre l’AFCN (Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire), la commune d’Olen et Umicore est en cours à ce sujet. 

Entre 1922 et la fin des années 1970, les sociétés prédécesseurs d’Umicore ont fabriqué des produits de radium et d’uranium dans l’usine d’Olen en Belgique. Jusque dans les années 1960, le radium était le seul traitement contre le cancer. L’oxyde d’uranium était utilisé dans les barres de combustible pour les centrales nucléaires. Depuis les années 1970, il n’y a plus eu de production de radium sur le site d’Olen. Tous les bâtiments et installations radioactifs ont été démontés et stockés selon les meilleures technologies disponibles et en concertation avec le gouvernement.

Les déchets radioactifs provenant du processus de production ont été stockés sur le site, comme le précisent les permis. Les usines de production ont depuis été décontaminées et démontées, et l’aire de stockage des résidus a été nettoyée afin d’éliminer tout impact négatif possible sur les employés, la population avoisinante ou l’environnement.

Une étude commandée par le Ministère de la Santé Publique au début des années 1990s et portant sur les environs proches du site d’Olen a montré qu’ « à l’heure actuelle il n’y a pas de danger pour la santé publique ni pour l’environnement ». Cette évaluation est toujours valable aujourd’hui. Cependant, afin d’assurer un transfert en toute sécurité aux générations futures, cette étude a souligné qu’ « un concept d’intervention globale pour tous les problèmes de contamination dans la zone autour d’Umicore à St.-Jozef-Olen était essentiel. » Cela a conduit à la création d’un comité de suivi en 1993, chargé d’examiner toutes les zones radioactives en dehors des murs de l’usine et de trouver la solution à long terme la plus appropriée pour stocker les déchets radioactifs historiques.

Umicore a nettoyé les endroits pollués en dehors de l’usine afin d’apporter des améliorations structurelles aux conditions existantes et de protéger efficacement les êtres humains et l’environnement à long terme.

Un programme de surveillance par un expert externe en rayonnement et des rapports périodiques aux autorités compétentes sont en cours. Ce programme comprend une inspection visuelle permettant de s’assurer de l’intégralité de la couverture d’herbe extérieure, des mesures de l’émanation du radon, des mesures de stabilité et la surveillance de la qualité des eaux souterraines. Le gouvernement confirme qu’il n’y a aucun risque pour la santé des employés, des résidents locaux ou pour l’environnement.

                                                                                
Umicore continue de travailler avec les autorités pour surveiller la situation et trouver des solutions à long terme

Depuis 2009, les agences fédérales et nationales (AFCN, ONDRAS et OVAM) travaillent avec Umicore pour trouver une solution à long terme pour le stockage des déchets radioactifs historiques. Début 2020, le gouvernement fédéral, par le biais de l’AFCN et de l’ONDRAS, a publié un document expliquant sa vision proposant une destination de stockage finale des déchets pour traiter une fois pour toutes l’héritage radioactif historique du site d’Olen. Umicore soutient pleinement l’approche proposée et est prêt à coopérer. Il s’agit donc d’un important pas en avant vers une solution durable et à long terme convenant pour l’héritage radioactif d’Olen.

Le secteur où la RTBF et Greenpeace ont effectué des mesures est bien connu par l’AFCN et par Umicore et est surveillé depuis de nombreuses années. Les zones contaminées radioactivement dans ce secteur sont bien cartographiées. Suite aux mesures effectuées par Greenpeace, l’AFCN a effectué de nouvelles mesures. L’AFCN n'a pas été informée de l'indication détaillée de l'endroit où Greenpeace a effectué des tests, mais cette nouvelle inspection approfondie a montré que les valeurs mesurées étaient bien inférieures aux résultats des mesures effectuées par Greenpeace. Les valeurs telles que mesurées par l’AFCN sont consistantes avec les valeurs qui avaient déjà été mesurées à cet endroit par le SCK CEN depuis 1995. La zone est bien connue mais les résultats des mesures montrent qu’il n’y a actuellement aucun risque pour la santé publique et qu’aucune autre mesure ne doit être prise à l’heure actuelle.

La zone exacte où les mesures ont été effectuées, juste à l’extérieur de la clôture du site contaminé radioactivement à Olen, est vérifiée par Umicore tous les mois. Une surveillance quotidienne y est également effectuée par les employés d’Umicore qui gèrent la décharge industrielle adjacente.

L’AFCN, la commune d’Olen et Umicore continueront bien sûr à suivre la situation.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site internet de l’AFCN.

 

Abréviations

  • AFCN: Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire
  • ONDRAS: Organisme National des Déchets Radioactifs et des matières fissiles enrichies 
  • OVAM: Openbare Afvalstoffenmaatschappij voor het Vlaamse Gewest (Agence Publique des Déchets pour la Région Flamande)
  • SCK CEN: Studiecentrum voor kernenergie / Centre d’étude de l’énergie nucléaire 

 

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